La crise économique ne fait que s’accentuer depuis quelques mois en Europe, et les étudiants algériens en France en sont bien conscients. Si la vie est devenue excessivement chère pour un étudiant en 2023, les propos du syndicat UNEF sont alarmants quant aux potentielles hausses des prix pour l’année 2024.
Les étudiants algériens paniquent : comment subvenir à leurs besoins alimentaires et énergétiques dans les prochaines années ?
Rapport de l’UNEF : des chiffres alarmants pour les étudiants
Les chiffres du dernier rapport de l’UNEF font froid dans le dos. Le syndicat étudiant français affirme, après des enquêtes précises et claires, que pour maintenir le même niveau de vie qu’en 2022, un étudiant en France devrait dépenser plus de 500 euros de plus en 2023.
Plus de la moitié des économies d’un étudiant algérien en France se perdent dans son loyer. À ce niveau-là, la hausse est de près de 2 % en une année seulement. Les étudiants du CROUS n’y échappent pas, ils ne paient pas un loyer plus important, mais ils doivent faire face à des charges de près de 4 % de plus qu’en 2022.
Les produits alimentaires ont augmenté de 14 %, alors que les dépenses énergétiques enregistrent des hausses de plus de 15 %.
En moyenne, l’UNEF estime que la vie étudiante est plus chère de près de 7 % en 2023 par rapport à son état en 2022.
Ces chiffres effroyables choquent les étudiants algériens : le pire est à venir en 2024
Le nombre d’étudiants algériens en France ne fait qu’augmenter. Cette rentrée 2023 – 2024, des centaines de nouveaux étudiants venus d’Algérie feront leur apparition dans les universités et les écoles françaises. Cependant, ce communiqué de l’UNEF sème la panique parmi eux.
Si beaucoup peinent déjà à joindre les deux bouts, leur quotidien n’en deviendra que plus rude dans les années à venir. En 2024, les hausses pourraient être encore plus importantes pour les étudiants algériens.
Certains pensent déjà à des solutions, comme l’accumulation de plusieurs jobs, mais est-ce réellement la solution ? Plusieurs syndicats et associations se battent tous les jours pour que des aides plus importantes soient octroyées aux étudiants en France. Le gouvernement français reste silencieux face à ces appels de détresse.